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Détails
Type de document: | Livre |
---|---|
Tous les auteurs / collaborateurs: |
Micheline Baril |
ISBN: | 2747523632 9782747523639 |
Numéro OCLC: | 50842921 |
Note sur la langue: | Comprend un résumé en anglais. |
Notes: | Présenté à l'origine par l'auteur comme thèse (de doctorat--Université de Montréal), 1983. Publié à l'origine dans la coll. : Cahiers de recherches criminologiques. |
Description: | 288 pages ; 22 cm |
Contenu: | 1. Les objectifs de l'étude et ses techniques. -- 2. Qui sont les victimes? -- 3. Qui aime bien châtie bien. -- 4. L'espace d'un éclair. -- 5. Expliquer. -- 6. Tout ça pour si peu! -- 7. La vie continue. -- 8. Police-secours. -- 9. L'incursion sur la scène judiciaire. |
Titre de collection: | Sciences criminelles. |
Responsabilité: | Micheline Baril. |
Plus d’informations: |
Résumé:
L'étude avait pour objectif de jeter un nouvel éclairage sur le crime et la réaction sociale au crime en examinant son "envers". Comme sources de données, ont été utilisés : 65 entretiens non-structurés auprès de victimes de délits violents et de cambriolage, et 15 auprès d'intervenants; une revue de la littérature; les données recueillies dans des projets menés de façon parallèle. La première partie décrit les victimes de même que les processus de victimisation et l'impact du crime. La recherche indique la nécessité de distinguer entre la victimisation "chronique" qui se produit dans le cadre d'une relation d'oppression et la victimisation par des étrangers. La violence dans la famille se produit à l'intérieur d'un rapport de forces qui la rend possible d'autant plus que la domination par le plus fort est socialement tolérée. L'agression sexuelle relève à la fois de cette problématique et de celle du second groupe de victimisation, lesquelles, tout en étant des pertes de pouvoir, peuvent s'expliquer par des facteurs situationnels et de comportements et par une part d'aléatoire ... La réaction au crime et aux victimes fait l'objet de la seconde partie. Pour son entourage de même que par les services sociaux et de santé, la victime est trop souvent négligée ou blâmée. Si la réponse initiale de la police est assez satisfaisante, les frustrations des victimes augmentent à mesure qu'elles poursuivent leur cheminement à travers l'appareil judiciaire. Trois points sont abordés en conclusion : une nouvelle définition du crime, une orientation différente pour l'appareil de justice, et la nécessité de briser le mouvement perpétuel de la violence.
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